Des spécialistes en diffusions de fausses nouvelles ont ces derniers jours prêté des propos anti régime de Ouattara et anti-Moulot, à Meiway, figure de Grand Bassam.
«Il reste 18 mois, continuez de fanfaronner, Dieu aura le dernier mot» lancé au RHDP ou encore « Bientôt je serai à Grand-Bassam pour un concert Rechercher concert avec le vrai maire élu. Vous savez que je suis N’zima de Grand-Bassam. Dans notre langue « Adjoumani » veut dire «prostituée … ».
Contacté le staff de l’artiste appolo s’inscrit en faux avec les propos rapportés lors de son concert du 19 janvier à Abidjan et dénonce des propos inventés pour une volonté de lui nuire.
« Si certains rapportent que Meiway a dit ci ou ça lors d’un concert, qu’ils diffusent la preuve en vidéo ou en son, sinon, sans preuve, on peut tout faire dire à quelqu’un et tout inventer » nous explique t’on.
Contrairement aux fausses informations rapportées par des sites connus pour leur penchant au buzz et, de fait, à l’intox, son manager Niamkey, explique d’une part que Meiway ne commente pas l’actualité politique du pays, encore moins lors de ses concerts et qu’il a toujours répondu aux invitations de tous les partis politiques, PDCI, FPI et RDR confondus.
Un froid démenti qui s’invite dans un palabre politique local à Grand Bassam (municipales,ndlr) et par ricochet, à la SODEXAM, là où on a, la semaine dernière, assisté à un fait sans précédent dans l’histoire du pays. Au remplacement, à sa tête, du maire battu, George Ezaley par son adversaire, Jean Louis Moulot, déclaré vainqueur par la CEI et ce malgré le casses des urnes de 15 bureaux de vote (6000 electeurs inscrits, ndlr).
Un contexte de bataille dans laquelle des faussaires auraient pu, au constat, être employés pour diffuser des fausses nouvelles, fonds de commerce principal de certains organes.