Deux attaques ont été perpétrées contre deux postes de la douane ivoirienne, dans la région du Tchologo, durant la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 mai 2021, par des inconnus armés.
Les forces du mal continuent de harceler les forces de défense et de sécurité en Côte d’Ivoire. Selon l’Agence ivoirienne de presse (AIP), deux attaques ont été perpétrées contre deux postes de la douane ivoirienne, durant la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 mai 2021, par des inconnus armés. La première serait intervenue aux alentours de 19 h, au poste douanier du village de Kamonokaha, situé à environ 60 kilomètres de Ferkessédougou, sur l’axe menant à Kong.
Là, les assaillants ont mis le feu à ce poste de douane où les agents ont eu le temps de quitter les lieux. L’autre attaque signalée, a eu lieu à 2 heures du matin, au poste douanier de Korowita, village situé entre les villes de Kong et de Dabakala (Centre-Nord, région du Hambol). Ce poste a également été détruit, ainsi que le matériel de travail des agents incendié par les assaillants qui ont pris la fuite.
Ces violences interviennent à plus d’un mois des dernières en date dans cette région. Une attaque avait été lancée aux premières heures de la journée de ce lundi 29 mars 2021 contre un poste avancé de l’armée de Kafolo, situé non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Une autre était menée à peu près au même moment, visant cette fois-ci, un poste de gendarmerie à Kolobougou, dans le département de Téhini, plus à l’est, le long de la frontière avec le Burkina.
Conduites par un groupe armé encore non identifié, ces attaques ont fait au moins, trois morts, dont deux soldats tués à Kafolo et un gendarme tué à Kolobougou, et six blessés parmi les hommes des services de sécurité qui sont cependant, parvenus à repousser les assaillants dans les deux cas. Au moins trois d’entre les assaillants avaient été tués au cours des affrontements à Kafolo. Des armes, des véhicules et des équipements de communication avaient été saisis. Les dernières attaques de ce mercredi n’ont fait « aucun blessé ni perte en vie humaine ».
Les forces de défense et de sécurité multiplient les patrouilles terrestres et aériennes dans la zone depuis ces attaques. Ces attaques récurrentes dans cette zone frontalière entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, préoccupent les autorités des deux pays. Le 11 mai dernier, le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara et son homologue burkinabè, Cherif Sy, avait évoqué la nécessité de « mutualiser » dans le combat contre les bandes armées entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
L’Avenir