La visite du président Alassane Ouattara dans la région du N’zi, qui a pris fin a été une occasion pour lui de défier l’opposition et la communauté internationale. Et réaffirmer son intention de fouler aux pieds les lois et règlements de la Côte d’Ivoire pour ne faire prévaloir que sa seule volonté. Juste quelques preuves pour illustrer cette affirmation qui est loin d’être gratuite :

Début de la visite d’Etat le mercredi 25. Conseil des ministres à la préfecture de Dimbokro le même jour. Ouattara nomme les 15 membres du bureau central de la Commission électorale indépendante (CEI).

Contrairement aux desiderata de l’opposition et aux exigences de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, qui tiennent à une Cei totalement réformée, indépendante et impartiale, Ouattara met en place une commission électorale déséquilibrée et composée majoritairement de ses partisans.

Tenez : sur les 15 membres du bureau central de la Cei, seuls trois bénéficient d’une présomption de neutralité. Ce sont : Mme Marguerite Yoli Bi Koné Klintio proposée par la Plateforme panafricaine des organisations de la société civile pour des élections apaisées, crédibles et équitables en Côte d’Ivoire (Peace-Ci) ; Julien Fernand Gauze proposé par le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (Gpate) et Me Yapobi Ketty née Niaba, avocat à la Cour, proposée par le Barreau de Côte d’Ivoire.

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