Le Courrier Quotidien

Monsieur Gon,

Premier ministre de la république de Côte d’ivoire, Avant de rejetter du revers de la main toute idée de <> si la présidentielle du 31 octobre 2020 ne se tenait pas.

Les questions que chacun de nous devrait se poser sont les suivantes.

1- Qui est responsable du report de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020?

2-Qui a utilisé des chemins dilatoires afin que l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ne puisse pas avoir lieu?

3- Peut-on accuser le CORONAVIRUS d’être le responsable de la non tenue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d’autant plus que Alassane DRAMANE Ouattara a continué à enrôler ses militants, de faire campagne, violant ainsi les mesures strictes, décidées par lui-même, parmi lesquelles figurent la distanciation d’au moins un mètre entre les personnes et l’interdiction des rassemblements de population de plus de 50 personnes pour enrôler ses militants avec les milliards du contribuable ivoirien sur l’ensemble du territoire ivoirien. Donc le CORONAVIRUS ne peut en aucun moment être la cause du retard ou du report de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 si en pleine crise sanitaire, vous avez battu campagne, et vos militants se sont fait enrôlés?

A monsieur Alassane DRAMANE Ouattara, gouverner, c’est anticiper, et ne rien prévoir, c’est courir à sa propre perte d’autant plus que les articles 55-56 de la constitution ivoirienne de 2016 sont clairs.

Article 55. – Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une fois.

Article 56 -Le premier tour du scrutin a lieu le dernier samedi du mois d’octobre de la cinquième année du mandat du Président de la République et du vice-Président de la République en fonction.

La loi, c’est la loi. quand elle est dite, elle ne se discute pas, elle s’applique, elle s’impose à tous, et nul n’est au-dessus d’elle.

Par conséquent, ne pas tenir l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Alassane DRAMANE Ouattara n’aura aucune légitimité pour diriger la Côte d’ivoire, une transition s’impose contrairement à ce que Monsieur GON Coulibaly soutient.