Proche parmi les proches compagnons du leader de Générations et peuples solidaires, Coulibaly Sié, porte-parole de la Coordination des mouvements et associations de soutien à Guillaume Kigbafori Soro (CMA-GKS), estime que pour bâtir une paix durable en Côte d’Ivoire, le régime Ouattara ne peut se payer le luxe de laisser à la touche l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Quels sont vos vœux en ce début d’année ?

Mes vœux vont d’abord à l’endroit du Président Guillaume Kigbafori Soro à qui je souhaite santé et grand succès. Je souhaite ensuite une année de succès pour nos mouvements, partis, militants et à l’ensemble des populations ivoiriennes. Que cette année marque la fin du supplice des responsables et militants de GPS.

Je souhaite au contraire que cette nouvelle année marque le triomphe de notre cause commune, car nous avons endossé un combat difficile de la libération totale de la Côte d’Ivoire. Rien ne doit nous détourner de la trajectoire : notre combat est celui de la Cote d’Ivoire. Dans ce combat, d’autres nous ont quitté, d’autres hésitent, d’autres viennent. Mais notre détermination demeure intacte. Ce combat, nous allons le mener jusqu’au bout, grâce à notre confiance réaffirmée au Président Guillaume Kigbafori Soro.

Quelle est votre position sur le débat de la fusion des mouvements et partis de la famille soroïste ?

Ce qu’il faut savoir, c’est que la CMA-GKS est une entité à part entière de GPS. En effet, dès le lancement de ce mouvement par le Président Guillaume Kigbafori Soro, tous les mouvements de la CMA-GKS ont commué leurs cellules en Comité locaux citoyens (CLC) tel que recommandé par notre leader. Nous avons durement travaillé à l’adhésion à GPS sur tout le territoire national.

La mobilisation pour enrôler les militants continue et l’installation des Comités locaux citoyens suit son cours normal. Notre objectif est d’installer au moins 5000 Comités locaux citoyens afin de contribuer ensemble avec la famille soroïste à faire de GPS une puissance politique en Côte d’Ivoire voire en Afrique. Ce qui d’ailleurs correspondrait avec le charisme du Président Guillaume Kigbafori Soro.

Force est de reconnaître que nous avons adopté les slogans et devise de GPS. L’unicité est une exigence de départ et d’arrivée pour un mouvement politique qui aspire à gouverner un pays surtout quand il a un grand leader comme SEM Guillaume Kigbafori Soro. Force est de reconnaître que c’est la diversité des couleurs qui font la beauté d’un tapis selon le sage Hampathé Bah.

Le tapis étant GPS, les mouvements et les partis représentant les couleurs. Unis dans GPS, nous serons cette puissante machine politique à l’image du Président Guillaume Kigbafori Soro. Il nous faut donc aller vite à l’unicité libre et volontaire car celui qui ne travaille pas pour le rayonnement de GPS est contre Guillaume Kigbafori Soro, le repère et l’avenir.

Après les événements du 23 décembre 2019, du 31 octobre 2020, êtes-vous encore confiants en des lendemains meilleurs pour la galaxie soroïste ?

Retenons que les généraux gagnent la bataille mais c’est le peuple qui gagne la guerre. Avec Guillaume Kigbafori Soro, nous portons avec le peuple le fardeau ensemble. GPS reste une alternative sérieuse au changement démocratique en Côte d’Ivoire. Si on n’y prend garde, si on ne forme pas des cadres, la Côte d’Ivoire va s’effondrer car les modèles du monde juvénile demeurent la perversion des mœurs socioculturelles, politiques et économiques.

C’est énorme le travail qu’il y à faire, surtout quand les questions de devoirs et cas de force majeur priment sur la Constitution. En effet, la relève de demain ne doit pas être dans la compromission. GPS est une école de principes et de vertus. On ne doit pas confondre faire la politique et avoir des postes. La politique, ce n’est pas la trahison, l’argent et la compromission. Il nous faut une nouvelle race d’hommes politiques.

A GPS, il est de plus en plus question de ne pas aller aux élections législatives. Approuvez-vous cette posture ?

Le GPS reste conforme à ses principes, nous n’allons pas marcher sur des cadavres pour légitimer un pouvoir en quête de légitimité. Nous n’allons pas engager une bataille sachant que la Constitution est éternellement violée malgré les cris du cœur sans précédent en Côte d’Ivoire. Nous n’allons pas aller en campagne avec nos cadres en prison, sous contrôle judiciaire, en exil… N’oublions pas, nous sommes la machine que Ouattara veut décapiter.

Et pourtant, la paix ne peut se faire aujourd’hui en Côte d’Ivoire sans Guillaume Kigbafori Soro. Partir à ces élections serait pour nous-mêmes une grave inconséquence. Cela voudrait dire que nous acceptons d’accompagner un régime qui a braqué la Côte d’Ivoire.

Quel est l’intérêt d’aller consolider une dictature ? Est-ce que le peuple a accepté que sa Constitution soit violée ? Soyons raisonnables avec nous-mêmes, cette Assemblée nationale où pour un tweet un député part en prison… Il serait malséant d’associer l’image de GPS qui veut faire la politique autrement à cette autre mascarade qui se prépare.

Générations Nouvelles

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