Des éléments de la police ivoirienne se sont postées le long de la clôture de la résidence de Jean-Louis Billon, secrétaire exécutif du PDCI, chargé de la Communication et de la Propagande du parti.

Après le rejet d’une quarantaine de dossiers de candidatures à la présidentielle d’octobre 2020, la tension semble monter en Côte d’Ivoire. En effet, l’on note depuis quelques jours le déploiement des Forces de l’ordre en grand nombre dans le périmètre de la clôture de la demeure de Jean-Louis Billon, Secrétaire exécutif du PDCI en charge de la Communication et de la propagande du parti. Sis à l’Indénié, au Plateau.

Des témoins expliquent que les policiers y sont depuis le début de la semaine. Selon eux, les soirs ils procèdent aux fouilles de certains passants. Notons que le jeudi 17 septembre 2020, l’ancien rebelle Guillaume Soro, avait assuré depuis Paris, « il n’y aura pas d’élection le 31 octobre », tout en réaffirmant vouloir maintenir sa candidature. Une position soutenue par le PDCI dont Billon est l’une des plus importantes figures adulée par la jeunesse du vieux parti.

Le dimanche 20 septembre, l’opposition dans sa majorité, a appelé à une désobéissance civile, contre le pouvoir d’Alassane Ouattara. Celle-ci a appelé au « retrait de la candidature de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat ».

J’en appelle à une unité d’action de l’opposition pour stopper Alassane Ouattara dans sa folle aventure par tous les moyens légaux et légitimes. GPS.

La résidence de Jean-Louis Billon au Plateau, assiégée par la police ?

Raoul Aby, Jean-Marc Yacé, maire de cocody, Jean Louis Billon et Thierry Tanoh

Ex-ministre du Commerce de Ouattara, Billon est devenue l’une des bêtes noires du pouvoir RHDP, depuis qu’il s’est fermement braqué contre la dissolution du PDCI, dont son père Pierre Billon était l’un des grands militants de la première heure. Alors président du Conseil régional du Hambol, il avait été démis de son poste d’élu, au terme d’une procédure jugée chaotique, par le PDCI.

Quant à la présence des policiers devant sa résidence, des sources au sein de la police indiquent qu’elle ne vise pas à dissuader le fidèle d’Henri Konan Bédié. « C’est dans le cadre d’une stratégie de sécurisation globale. Les premiers jours, les policiers qui y avaient été affectés, ne savaient même pas qu’il s’agissait de la résidence du ministre Billon. Il n’y a pas de quoi y voir un complot ou une menace », précise notre source.

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