Dans une déclaration transmise jeudi à la presse, le Front Populaire Ivoirien (FPI), tendance Assoa Adou a dénoncé le jeu trouble du pouvoir concernant les conditions pour le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

En clair, pour les « Gor » comme on les appelle communément, le régime joue au chat et à la souris sur cette question.

Ils soutiennent  que, lors d’une rencontre en janvier dernier avec le Premier Ministre, Hamed Bakayoko, ce dernier entouré pour l’occasion, des Ministres Kouadio Konan Bertin de la Réconciliation nationale et Vagondo Diomandé de l’Intérieur et de la Sécurité, se serait dit disposé à œuvrer pour le retour effectif de l’ancien président ivoirien. Et depuis, plus rien, malgré les multiples relances téléphoniques.

Même s’ils s’inscrivent résolument sur la voie de l’apaisement, ils ont décidé de prendre les choses en main en annonçant la mise en place d’un comité d’accueil dans les prochains jours. Une manière pour eux de mettre la pression sur le Gouvernement.

La question que l’on se pose désormais est de savoir si Laurent Gbagbo peut-il entrer en Côte d’Ivoire avec ou sans l’accord du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui lui a délivré ses passeports? 

Que le Gouvernement donne une position claire sur le retour de Gbagbo au pays afin de calmer les ardeurs de ses partisans.

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