L’avocate Marie Irène-Niamkey a rapidement réagi suite à l’erreur de date dans son communiqué annonçant la plainte du ministre Hamed Bakayoko dans l’affaire trafic de drogue. Seulement qu’elle a encore glissé une erreur raillée aussitôt sur les réseaux sociaux.
« Dans mon communiqué publié ce jour, mardi 23 juin 2020, faisant état de la plainte déposée le 23 juin courant, pour le compte de mon client, M. Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de la Défense, une erreur de saisie s’est glissée. En lieu et place de fait à Abidjan « le 22 juin 2020″, il faut lire fait à Abidjan le 23 juin 2020. Fait Abidjan le 23 juin 2020. Me Niamkey Marie-Irène, avocat à la Cour ».
Tel est le communiqué erratum signé par le cabinet Virtus Avocats, conseil du Premier ministre par intérim Hamed Bakayoko. Très vite, des internautes ont vite fait, eux aussi, de relever le « à » qui a sauté dans « Fait Abidjan » et ont commencé à railler une nouvelle fois, le communiqué. Contrairement au premier communiqué, le ministre d’Etat Bakayoko n’a pas publié cet erratum.
Un peu plus tôt, une grosse erreur s’est glissée dans le communiqué du cabinet Virtus Avocats, sous la plume de Me Marie-Irène Niamkey. Celle-ci avait signé un communiqué le 22 juin 2020, annonçant une plainte enregistrée le 23 juin, dont le numéro d’enregistrement était cependant connu, la veille. Afriksoir avait déjà indiqué qu’il s’agissait d’une erreur, en citant une source proche d’elle. Alors que des pourfendeurs dénonçaient une précipitation.
L’erreur dans l’erreur de l’avocate d’Hamed Bakayoko
La deuxième erreur dans l’erratum apporte malheureusement de l’eau au moulin de ces derniers. « Que le cabinet d’avocats vienne dire merci aux relais qui lui ont permis de corriger son erreur », a ironisé un internaute. Allusion aux premières menaces de Bakayoko qui avait indiqué qu’il poursuivrait les « relais ».
Chose faite avec la plainte déposée à Abidjan, contre deux activistes des réseaux sociaux, à savoir La Guêpe (proche de Guillaume Soro) et Kyria Doukouré (proche du PDCI). Les deux journalistes auteurs de l’article de Vice sont aussi visés par la plainte. Il s’agit de Daan Bauwens et de Nicolas Ibekwe.