Depuis quelques jours, le maire d’Ouragahio, Antoni Garou et son équipe sont taxés, dans la presse, de malversations. Une accusation dans laquelle ne se reconnaissent pas les responsables de cette commune. Ils l’ont signifié publiquement, vendredi dernier, lors d’une conférence de presse.
« Nous avons lu dans la presse en ligne des propos m’accusant d’arracher des lots et de les revendre. Et que la population est sur le pied de guerre. Beaucoup de nos partenaires ont été choqués », se désole le maire Antoni Garou.
« C’est un article offensant, injuriant, humiliant même pour ma famille », s’indigne le premier magistrat contre les auteurs de ces écrits. Le maire a expliqué qu’une loi de 2013 défend les maires de vendre les terrains. « Ce n’est pas le conseil municipal qui attribue ni retire les lots », rappelle Garou.
« Il existe une commission d’attribution et de retrait des lots présidée par le sous-préfet. Depuis que nous sommes à la tête de cette commune, nous n’avons vendu ni retiré aucun lot », dément l’accusé.
Son collaborateur, Michel Zadi, 4e adjoint au maire figure sur la liste des personnes mises en cause, à qui la presse reproche d’avoir puisé de l’argent dans les caisses de la mairie pour se construire quatre villas à hauteur de 10 millions F, chacune, a réagi.
« Le problème de logement se posant avec acuité, j’ai décidé de construire deux villas de quatre pièces avec l’aide de certains opérateurs économiques. Mais l’entrepreneur m’a conseillé de faire quatre villas de 3 pièces chacune. Je n’ai pas encore fait le point des dépenses engagées que l’on parle de quatre villas de 10 millions F », s’étonne Zadi.
« C’est tout simplement de la méchanceté gratuite des détracteurs de notre équipe municipale. Je ne suis mêlé à aucune malversation », martèle-t-il tout en qualifiant ces accusations d’allégations mensongères.
« Je porterai plainte contre ces organes de presse qui font de la pure diffamation. Que ces détracteurs s’apprêtent à répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes », a prévenu Michel Zadi. En plus, Antoni Garou a regretté que les auteurs de ces écrits ne se soient pas rapprochés des services de la mairie pour vérifier l’information dont ils disposaient.
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