Les cadres du parti d’Henri Konan Bédié issus de Yamoussoukro seraient-ils en danger ? Selon le premier magistrat de la commune, Jean Kouakou Gnrangbé, leurs vies sont ménacées.

« Les élus et cadres PDCI-RDA vivent une animosité et une haine exprimées à leur endroit par les responsables RHDP. Pourquoi en veut-on particulièrement aux élus de Yamoussoukro alors que les mêmes scènes et le même développement des crises post et préélectorales qui se sont déroulés à Yamoussoukro, ont également eu lieu dans toute la Côte d’Ivoire ? », demande le quotidien proche du PDCI, le Nouveau réveil.

« Est-ce le fait de Kouakou Gnrangbé, de Kouamé Edouard, de Yaoura, ou de Konaté…si les Akouê et Nananfouê ne se sont pas sentis concernés par les élections, préférant préférant suivre le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par la plateforme de l’opposition ? », a poursuivi le quotidien dans ses interrogations.

« Vu l’acharnement qui se fait sur les populations des villages et cités du District autonome de Yamoussoukro. Avec surtout la menace réelle qui plane sur les cadres du parti septuagénaire à Yamoussoukro », écrit-on dans le Nouveau réveil.

A en croire le quotidien : « Cette menace se fait sentir, chaque jour, de plus en plus. Et pour cause, les faucons du RHDP, qui n’ont pu convaincre les peuples Nanafouè et Akouè à les suivre, cherchent des boucs émissaires pour porter le chapeau de leur échec au lieu de s’en prendre à eux-mêmes. Cet échec cuisant doit être expliqué devant le grand chef à qui compte doit être rendu ».

« Alors, il est plus facile pour eux aujourd’hui d’accuser X ou Y pour se dédouaner. La preuve, le vendredi dernier, un conseil municipal n’a pu se tenir à cause des menaces proférées contre le maire et ses adjoints. En effet, il a été signalé vers 15h30 au maire et aux adjoints au maire que des véhicules 4×4 avec à bord des individus suspects étaient stationnés devant le portail principal de la mairie, comme en attente d’exécution d’un assaut. Le maire et les membres du conseil qui venaient à cette municipalité ayant été informés, ont dû rebrousser chemin. Le conseil n’a donc pas pu avoir lieu », révèle révèle le journal.

« La menace d’enlèvement est réelle. Nos vies sont menacées ici à Yamoussoukro. Nous sommes persécutés jour et nuit », nous a fait savoir le premier magistrat au quotidien de l’opposition.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *