Les partis politiques de l’opposition et de la société civile ont fait un point de presse ce mardi 29 décembre 2020, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), à Cocody. Le secrétaire exécutif en chef par intérim du PDCI, Niamkey Koffi, a expliqué les raisons pour lesquelles ils n’ont pas signé le rapport final des travaux.
Dans le cadre du dialogue politique entre les partis politiques de l’opposition et acteurs de la société civile, ainsi que le gouvernement, le rapport final des travaux devraient être signés ce mardi 29 décembre 2020. Ce, après trois jours d’échanges entre les différentes parties. Cependant, les partis politiques de l’opposition, se sont réservés d’apposer leur signature sur ledit document.
Niamkey Koffi du PDCI donne les raisons : « Lorsque l’on va à des assises comme celle d’aujourd’hui, le rapport final doit faire l’objet d’une adoption. Or, ce ne fut pas le cas aujourd’hui, nous avons pris connaissance du rapport ce soir et donc, nous avons demandé qu’on nous permette de différer la signature de ce document ».
Celui qui assure l’intérim de Maurice Kakou Guikahué poursuit en ces termes : « Nous avons expliqué les raisons qui nous ont amenées à demander ce différé. Nous n’avons seulement pris connaissance du rapport, nous ne pouvons pas immédiatement à poser notre signature sans un examen préalable et un examen approfondi qui nous permet de l’adopter. »
Aussi, le collaborateur d’Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, pense-t-il que « les ambiguïtés pour les équivoques dans la lecture du texte doivent faire l’objet d’éclaircissement à travers la poursuite de ce dialogue entre le Président Alassane Ouattara, le président Laurent Gbagbo et le président Henri Konan Bédié ». Alors pour lui : « C’est au terme de ces éclaircissements que la plate-forme de l’opposition va apposer sa signature au bas de ce rapport ».
Et d’ajouter : « Nous ne disons pas par là qu’il y a eu accord ou désaccord, mais nous disons que le dialogue politique lui-même a banni dans son déroulement l’usage de ces notions.
Tout ce que nous recherchons c’est un dialogue qui soit un dialogue permanent et continu, et qui aboutisse à des compromis acceptables par tous. Voilà la raison fondamentale du différé de notre signature qui n’est pas un refus de signature ».