Réfugié à Abidjan en Côte d’Ivoire depuis la chute de son père Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en aout 2020, Karim Keïta est visé par un mandat d’arrêt international dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’un journaliste en 2016, rapportent plusieurs sources.

Nous apprenons qu’Interpol, l’organisme international de coopération policière basé à Lyon (France), a émis une « notice rouge » à la demande d’un juge d’instruction du tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako, la capitale malienne.

L’enquête qui le vise concerne la disparition d’un journaliste d’investigation, âgé d’une cinquantaine d’années, Birama Touré, qui travaillait pour l’hebdomadaire de Bamako Le Sphinx.

Le directeur du Sphinx avait affirmé, en 2018, que son reporter avait auparavant approché Karim Keïta à propos d’un dossier qu’il présentait comme compromettant pour le fils du président.

Karim Keïta, qui a toujours fermement démenti toute implication dans la disparition du journaliste, avait porté plainte en 2019 pour diffamation contre le directeur du Sphinx et contre un journaliste d’une radio privée de Bamako qui lui avait ouvert son antenne. Cette plainte avait toutefois été jugée irrecevable pour des questions de forme par la justice malienne.

Reste désormais à savoir si les autorités ivoiriennes vont livrer le fils d’IBK à la justice Malienne dans les prochains jours.

Affaire à suivre…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *