En meeting à Arrah, le Président Alassane Ouattara a bâti son message autour de la paix. Il a prôné ce bien si précieux qui, une fois acquis, reste difficile à entretenir.

Les récents événements tragiques dans plusieurs communes d’Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays suite à sa candidature controversée à la présidentielle du 31 octobre 2020, ont achevé de démontrer que la paix si durement retrouvée après les élections de 2010, est précaire.

En effet, cette candidature a occasionné des manifestations de rues qui ont engendré des morts, des destructions de biens publics et privés. La peur s’est emparée à nouveau des populations. Une peur qui demeure et qui grandit au fur et à mesure que l’on s’achemine vers le 31 octobre 2020. Si prôner la paix est salutaire, il demeure tout de même incompréhensible que celui qui le fait, ne crée lui-même les conditions idoines pour y parvenir ou pour s’y maintenir.

Autrement dit, le président Alassane Ouattara sait ce qu’il faut faire pour que la paix soit : le retrait de sa candidature, la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) tant au niveau central qu’au niveau des commissions locales, telle que recommandée par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). Le dénouement de ce nœud gordien entre lui et l’opposition, occasionnera certainement le retour de la normalité, de la quiétude. Donc de la paix.

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