Devant le Premier ministre Patrick Achi (sorti du moule du PDCI-RDA), le président du CESEC Eugène Aka Aouelé (produit du PDCI-RDA), le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani (nourri au lait du PDCI-RDA), le Chef de l’Etat a dû reconnaitre :
«…Tout à l’heure Adjoumani a parlé de parti politique. Je crois que beaucoup oublient que mon parti politique d’origine, c’est le PDCI. J’étais le numéro 2 du PDCI du temps du Président Houphouët et tout le monde connaissait ma proximité avec le président Philippe Grégoire Yacé. Mais je crois que dans ma vision de la Côte d’Ivoire, le PDCI doit être au RHDP. Je considère que c’est une approche que nous devons avoir…».
L’aveu ici est que la propagande des hommes et femmes présentant le PDCI-RDA comme un parti vidé, sans âme, sans hommes a atteint ses limites. La réalité s’est révélée que ce parti que dirige Henri Konan Bédié est encore et toujours très ancré dans le pays et dispose d’un réservoir intarissable de compétences et d’hommes et de femmes de valeurs dont le RHDP (quelle que soit l’arrogance affichée) ne peut se passer.
D’ailleurs, les résultats des dernières élections législatives le démontrent que le PDCI-RDA peut battre partout le RHDP si la démocratie est réellement observée. Et la perspective des régionales et municipales n’est pas rassurante pour ce RHDP qui aura déjà montré ce qu’il a dans le ventre. N’est-ce pas d’ailleurs pour cela que le président du RHDP dit :
« …La démocratie est fortement ancrée et installée dans notre pays. Si nous croyons en la démocratie, c’est clair que l’alternance viendra tôt ou tard. Bien sûr, nous souhaitons, Patrick et moi, que ce soit dans un demi-siècle ». En d’autres termes, pour ceux qui veulent une démocratie qui aboutisse à une alternance, passez dans 50 ans. Tel est le deuxième aveu. Comprenne qui pourra.
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