Les propos tenus par Bédié la semaine dernière au cours d’une rencontre avec une délégation du PDCI-RDA à sa résidence de Daoukro continuent de susciter des réactions.

S’il est vrai que le gouvernement ivoirien qualifie d’« extrêmement grave » cette sortie de Bédié, le maire de la commune de Vavoua, Bonaventure Kalou, lui par contre estime qu’il faut faire quelque chose.

Pour lui, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il apparaît nécessaire que le débat soit poser pour trouver des solutions adéquates.

« Après la sortie du président Bédié, les problèmes épineux de la nationalité, de l’immigration et des terres refont surface. Il y a d’un côté ceux qui trouvent le débat nauséabond et de l’autre ceux qui le trouvent légitime.

J’estime pour ma part que quelque chose doit être fait car la question suscite énormément de passions et que en toute chose les mêmes causes produisent toujours mêmes effets », a fait remarquer Bonaventure Kalou, hier dans une note publiée.

Pour rappel, lors d’une rencontre avec des responsables du PDCI le 5 juin dernier, Bédié avait dit ceci : 

« … on fait venir des étrangers armés qui sont stationnés maintenant dans beaucoup de villages. (…) il faut simplement que nous soyons conscients, car le moment venu, nous agirons, pour empêcher ce hold-up sur la Côte d’Ivoire, sous le couvert de l’orpaillage. (…) d’autres ont fait venir clandestinement (…) surtout dans la commune d’Abobo ; les gens rentrent, on leur fait faire des papiers (…) nous avons fait venir des étrangers dans nos plantations de café, de cacao ; et ensuite, les gens se sont installés à leur propre compte, et aujourd’hui, ils agressent les planteurs ivoiriens et se disputent même la propriété des terres (… ) il faut que nous réagissions pour que les Ivoiriens ne soient pas étrangers chez eux, car actuellement on fait en sorte que l’Ivoirien soit étranger chez lui. Mais les Ivoiriens n’accepteront jamais cela…, » avait déclaré le Président du PDCI-RDA 

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