L’affaire Gbagbo à la Cpi connaît un rebondissement.
L’actualité à la Cour pénale internationale s’est faite plus retentissante ce mercredi 15 avril 2020, encore marquée par la conjoncture sanitaire liée à la pandémie à coronavirus.
« Cour pénale internationale(Cpi) : rebondissement dans l’affaire Gbagbo », barre à sa Une Le Quotidien d’Abidjan. Selon ce journal, l’affaire Gbagbo et Blé Goudé continue de créer la panique à la Cpi. « Depuis la décision d’acquittement des deux leaders de la politique ivoirienne, tout semble se dégringoler au sein de la plus haute juridiction pénale au monde. En cause, la compréhension, l’appréhension et la difficile acceptation des décisions qui sont prises. Pour ce qui concerne cette étape relative à la requête d’appel de Bensouda, les contradictions, sont manifestes. Les juges de la première chambre et les avocats de Laurent Gbagbo et Blé Goudé d’une part qui s’accrochent au droit et d’autre part, le greffe et le bureau du procureur y compris la représentante des victimes qui se délitent d’un juridisme cultural fondé sur des intérêts égoïstes », soutient ce journal.
Pour sa part, Soir Info souligne qu’en « pleine crise sanitaire de la covid-19 : Un colonel et plusieurs militaires (ont été ) mis aux arrêts et déférés ». Ce journal indépendant fait savoir que 4 éléments des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) dont un colonel ont été déférés à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan le samedi 11 avril 2020. « Le parquet du Commissaire du gouvernement a été saisi ce week-end, suite à une information de ce que les habitants de Pascalkro et Amedekro, deux campements baoulé de la sous préfecture de Guehiebly, dans le département de Duekoué ont été molestés par des éléments des Faci, pour non-respect du couvre feu et que la somme de 5 millions de francs Cfa leur a été soutirées, le samedi 11 avril », rapporte le confrère. Qui ajoute que des autorités militaires et préfectorales se sont rendues sur les lieux et ont constaté que les faits sont avérés.
Quant à Le Temps, il met en lumière « ce que Guillaume Soro fait à Paris ». Selon ce quotidien, depuis son retour manqué le 23 décembre 2020 à Abidjan, M.Soro qui s’est installé à Paris, ne chôme pas. Il en veut pour preuve les affirmations de Jeune Afrique dans sa parution du lundi 13 avril 2020. « Depuis Paris où il est Guillaume Soro mobilise ses réseaux. Afin d’interpeller les autorités françaises et européennes sur ses démêlés judiciaires en Côte d’Ivoire », rapporte Le Temps.
Enfin, parlant de la lutte contre la pandémie à coronavirus, Fraternité Matin fait un gros plan sur la production des masques et donne la parole au ministre du commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba qui affirme que « La Côte d’Ivoire a la capacité de produire des masques ».