Les partisans de Laurent Gbagbo ont annoncé mercredi à Abidjan son retour au pays à la mi-mars prochaine.

Cette annonce surprise est jugée d’unilatérale parce qu’elle n’aurait pas eu l’approbation des autorités.

Mais pour des observateurs de la vie politique ivoirienne, c’est un coup de pression sur le pouvoir qui semble jouer la montre concernant le retour de l’ancien président ivoirien. 

Car son éloignement hors du pays, permettrait à l’actuel président Alassane Ouattara de consolider son pouvoir.

 Et comme nous le constatons, son entourage redoute toujours Laurent Gbagbo, et son arrivée pourrait mélanger les calculs de certains cadres du RHDP qui rêvent de succéder à leur mentor.

Sur la question Georges Armand Ouégnin, président de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) interrogé ce jeudi par RFI, affirme que l’annonce faite, n’est pas une manière de forcer le pouvoir actuel d’accélérer le retour de son référent politique.

« Il était question qu’il rentre après les élections présidentielles. Ensuite, après les élections législatives. Quoi de plus normal que nous fixons son retour à la mi-mars », a-t-il expliqué et d’ajouter. 

« Nous disons qu’il va rentrer et il doit revenir chez lui. Vous savez bien qu’au niveau de la CPI, son retour ne cause aucun problème. Au cas où, il y aura appel, cela n’exclut pas qu’il puisse rentrer chez lui et revenir au cas où on aura besoin de lui. Je ne pense pas que la procédure empêche qu’il rentre chez lui. S’il rentre chez lui, il aura eu l’accord de la CPI. Pourquoi ne rentrerait-il pas chez lui ? »

Le feuilleton sur le retour de Laurent Gbagbo au pays ne fait que commencer entre ses partisans et le pouvoir en place.

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