Simon Soro, petit frère de Guillaume Soro, a été victime d’un malaise dans sa prison d’Abengourou, le lundi 8 juin 2020. Il a dû être évacué d’urgence à Abidjan.
Selon les témoignages, c’est en cellule dans la prison d’Abengourou, que Simon Soro a commencé à éprouver les premiers maux. Pris de malaise, les surveillants l’ont d’abord conduit à l’infirmerie. Mais ses constantes étant en forte progression, le médecin de la prison a dû faire appel à une ambulance, après avoir reçu l’autorisation de l’administration pénitentiaire.
Simon Soro a donc été transféré d’urgence, à Abidjan, dans une clinique privée de Marcory. « Très vite, il a été pris en charge. Son état de santé est stable. Les résultats des examens pratiqués sur lui, sont en attente », confie l’un de ses proches. Dans certains milieux proches de Guillaume Soro, l’on avance l’hypothèse du coronavirus (Covid-19). « Les résultats pratiqués n’ont pas encore livré leur verdict », nuance l’un de ses proches.
Simon Soro avait été interpellé le 23 décembre 2019, alors qu’il tentait de se rendre au domicile de son frère, Guillaume Soro, qui avait pris un avion privé de Paris à Abidjan, et qui a dû atterrir à Accra, avant de repartir pour la France, via l’Espagne. « Compte tenu de la venue de mon ainé, Guillaume Soro, je me suis vu empêché d’arriver à sa résidence. Quand j’ai essayé de demander ce qui se passait réellement, on m’a fait comprendre que les instructions viennent de la haut. Je dis mais qui est plus habilité à accéder à la résidence du président. Ils m’ont fait comprendre que la hiérarchie a donné ses ordres. Donc ils ne pouvaient pas me permettre d’avoir accès à la résidence de mon aîné, avait déclaré Simon Soro, peu avant son interpellation.
Il a été, par la suite, conduit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), avant d’être à nouveau transféré à Abengourou. Simon Soro et quatorze autres détenus pro-Soro, dont cinq députés et un autre frère de l’ex-président de l’Assemblée nationale sont en prison, sans procès depuis bientôt six mois. Ils sont poursuivis par le procureur Richard Adou pour « atteinte à l’autorité de l’État et diffusion de fausses nouvelles »