Plus de deux semaines après la présidentielle du 31 octobre 2020, l’heure est au bilan. La presse nationale dans sa livraison de ce vendredi 20 novembre 2020, relaie une réunion du Conseil national de sécurité (Cns) et donne un aperçu de l’actualité de l’opposition ivoirienne.
Le chef de l’État, le président Alassane Ouattara a présidé, jeudi 19 novembre 2020, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, un Conseil national de sécurité (Cns). Au cours de cette rencontre qui a permis de faire le bilan de la situation sécuritaire, Alassane Ouattara, écrit le quotidien L’inter, « passe un message aux grands commandements ». Le chef de l’État, informe le quotidien L’inter, a réitéré ses félicitations aux grands commandements des forces de défense et de sécurité et à leurs collaborateurs pour le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans la sécurisation des élections.
Le quotidien Fraternité Matin qui a couvert également la rencontre du Cns mentionne à sa Une que suite aux violences liées à la présidentielle 2020, « le chef de l’État appelle à accélérer les enquêtes », pour situer le plus rapidement possible les responsabilités.
Une réunion de l’opposition devait se tenir ce vendredi 20 novembre 2020. Le mercredi 18 novembre 2020, le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié a informé du report de ladite rencontre. Le quotidien L’inter qui a cherché à comprendre ce changement survenu dans le calendrier des opposants souligne qu’une première source a évoqué une « raison purement stratégique ».
Les leaders de l’opposition entendraient se donner le temps de faire quelques réglages avant une réunion élargie. Par « réglages », il faudrait comprendre aplanir les divergences et raffermir la confiance au sein de l’opposition multiforme. Une seconde source, mentionne L’inter dans ses colonnes, est formelle sur le fait que, « la vraie raison de ce report est liée à des questions sécuritaires. En notre sein, l’information circule avec insistance que le pouvoir aurait l’intention d’arrêter certains leaders.
Dans ces conditions, tenir une rencontre aussi ouverte, avec autant de monde exposerait certaines personnalités ». Relativement à cette préoccupation, L’inter s’interroge s’il y aurait, en dehors de Mabri Toikeusse, d’autres personnalités dans le viseur de la justice ? La réponse à cette question, toujours selon L’inter, est donnée par une source proche du dossier. « Peut-être que d’aucuns ont des choses à se reprocher. Nous n’avons pas personnellement connaissance d’un projet d’arrestation des opposants ».
Relativement au dialogue pouvoir-opposition, L’inter écrit que, « le camp Soro réagit et met en garde ». Clément Kouhon, délégué régional de Générations et peuples solidaires (Gps), a appelé à ne écarter personne « si tant est que l’objectif est la recherche de la paix et de la réconciliation entre les fils et les filles de la Côte d’Ivoire ».
« Guéguerre au sein de l’opposition, Cnt… Gbagbo se venge de Soro », barre à sa Une le quotidien L’Expression. Ce confrère mentionne dans ses colonnes que « on peut pardonner, mais ne jamais oublier », un adage dont s’est approprié l’ex-président Laurent Gbagbo, sans que Guillaume Soro ne parvienne à s’en douter. L’Expression relate un certains nombres de faits qui confirme cet adage.
Le quotidien Soir info est dans un autre registre et barre à sa Une : « Menace à la frontière avec le Mali : Des suspects arrêtés. Les lieux sous haute surveillance de l’armée ». Ce quotidien mentionne également dans ses colonnes que « Détenu dans un lieu secret, un document secret signé contre Affi N’Guessan ».