A la faveur de la liberté provisoire dont bénéficie Pulchérie Edith Gbalet, présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) depuis le jeudi 29 avril 2021, elle a rencontré le doyen des juges le lundi 3 mai 2021. Celui-ci lui a posé des conditions, entre autres, l’interdiction de sortir du territoire national, « sauf avec l’autorisation du juge ».

Cinq jours après la liberté provisoire de Pulchérie Edith Gbalet et ses trois co-détenus que sont Cyrille Djéhi, Gédéon Gbaou et Kouamé N’Goran Aimé César dit barbe rouge, celle avait rendez-vous avec le doyen des juges le lundi 3 mai 2021, à Abidjan au 8è cabinet. Selon une publication sur sa page officielle, plusieurs restrictions ont été signifiées à l’ex-pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

« Comme exigé, je me suis rendue ce matin au 8è cabinet, voir le doyen des juges pour me signifier les clauses de ma mise sous contrôle judiciaire. Deux (2) conditions m’ont été imposées : Ne pas sortir du territoire national, sauf avec l’autorisation du juge ; me présenter au greffe tous les mois à compter de ce 3 mai 2021.

Merci beaucoup au doyen des juges de me laisser la liberté d’expression. La lutte continue ! », a-t-elle précisé. Cette information a été confirmée par sa collaboratrice que nous avons joint au téléphone aux environs de 14 heures 30 minutes.

Rappelons que Gbalet et ses trois collègues ont été interpellés dans la soirée du samedi 15 août 2020 à Yopougon, quartier Maroc, puis placés sous mandat de dépôt le mercredi 19 août 2020 à la MACA pour «trouble à l’ordre public, incitation à la révolte, appel à l’insurrection, violence et voie de faits».

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