Le Général Ouassenan Koné, accompagné de son épouse et d’une forte délégation, d’élus et cadres du PDCI-RDA, est venu, au nom du président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, apporter son soutien moral, son réconfort et sa compassion aux familles éplorées, lors de l’inhumation à Daoukro, du jeune N’Guessan Koffi Toussaint, mort décapité, en marge des manifestations contre le troisième mandat du Président Alassane Ouattara.

 Entre pleurs et sanglots, de nombreux jeunes n’ont pas manqué d’exprimer leur colère face à cette barbarie sans nom des partisans du parti au pouvoir, en brandissant des pancartes avec des inscriptions qui en disaient long sur leur état d’esprit.

« Martyrs pour la défense de la Constitution, décapité par le 3ème mandat inconstitutionnel.  Tués pour la démocratie, tués tués pour la République » sont entre autres slogans entendus lors des levées des corps des disparus.

Contre toute attente, les choses vont prendre une autre allure lorsque le Général Ouassénan Koné et le préfet de région, préfet du département de Daoukro, Aka Sonoh Julie, épouse Kablan, ont posé des drapeaux aux couleurs nationales sur les bières des disparus suivi de l’hymne national.

Des jeunes, visiblement en colère contre la présence en ces lieux du préfet de Région, ont exigé qu’elle quitte les lieux. N’eût été l’intervention diplomatique et paternaliste du Général Ouassenan Koné, la situation aurait connu une fin regrettable « Il faut apprendre à connaître nos Institutions. Il y a des Institutions dans le pays.

Si quelqu’un viole les Institutions, c’est nous qui devons faire en sorte que ces Institutions soient respectées. Madame le préfet est la représentante, ici, de la République. Elle a été nommée sous-préfet par le président Henri Konan Bédié et le premier poste de préfet qu’elle a occupé, c’était encore sous le président Henri Konan Bédié.

Alors elle vient apporter sa compassion et vous vous fâchez ? C’est le président Félix Houphouët-Boigny qui a créé ce drapeau et si vous ne le savez pas, c’est moi qui ai descendu, le jour de l’indépendance, le drapeau français pour dire que les Français ne commandent plus ici et j’ai monté, pour la premièrement fois, ce drapeau orange, blanc et vert…

Nos Institutions Institutions n’ont pas été respectées par quelqu’un qui n’est pas ici mais nous, nous devons respecter nos Institutions » a martelé le Général Ouassenan Koné à l’endroit des jeunes.

La colère des jeunes, selon leur représentant, fait suite au rapport du préfet de région qualifié d’erroné après la marche du 09 novembre.

Source : Nouveau Réveil

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