Pourrait-on croire à un l’épilogue d’une affaire qui a beaucoup marqué des familles dans la commune populaire de Yopougon ?

Onze (11) années après, l’affaire devra connaître son dénouement le 11 mai prochain au tribunal de Yopougon.

En effet, lors de la crise postélectorale de 2010-2011, deux (02) individus, Amadou et Ahmed ont été enlevés dans une boutique au quartier Niangon pour être retrouvés brûlés vifs dans un caniveau à l’aide de pneus. Ces deux jeunes boutiquiers avaient en leur compagnie un autre homme lui, aussi enlevé à son domicile devant son épouse par les deux présumés auteurs de « l’article 125 ». Cet acte qui avait été surnommé « article 125 » est non moins d’avoir marqué des familles.

Pour cause, c’est le propriétaire de la boutique dont les frères ont été enlevés qui porta plainte. L’homme sans avoir été témoin de la scène s’est appuyé sur les dires de certains témoins. La dame dont le mari a été enlevé, elle affirme avoir supplié les ravisseurs de le laisser en vie.

11 ans donc après ces faits, les deux présumés auteurs qui étaient détenus à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) ont été présentés devant le juge le mardi 4 mai 2021 au tribunal de Yopougon.

Ces derniers ont été défendus par leurs avocats qui dans la plaidoirie ont tenté de démontrer les insuffisances de preuves et de dépositions de témoins.

Les avocats des deux jeunes accusés ont plaidé pour que leurs clients ne soient pas condamnés sur la base des suppositions en soutenant que les affaires pénales ont besoin de preuves irréfutables établissant leurs culpabilités

Alors que Maître Mobio, l’un des avocats des accusés, a demandé au tribunal la relaxation de ses clients, la procureure quant à elle a requis 20 ans d’emprisonnement pour les deux accusés. L’affaire a été mise en délibéré et le verdict des juges sera connu le 11 mai 2021.

Jean Chrésus, Abidjan

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