C’est sous une escorte de forces de l’ordre que Pascal Affi N’Guessan a été sorti de son lit d’hospitalisation, mardi entre 19h et 20h. Il a été reconduit au lieu de sa détention jusque-là resté inconnu de façon officielle.

Son séjour dans une clinique abidjanaise n’a pas excédé 24h que ses geôliers l’ont ramené d’où il est gardé.

Selon nos sources, il était question de le garder le plus longtemps possible afin de pousser loin les examens et lui administrer les soins adéquats. Mais finalement, on a appris que la clinique a décidé de renvoyer le patient à ses geôliers. La raison est que les patrons de l’institution sanitaire ne voyaient pas d’un bon œil la présence des policiers et gendarmes. Ils les trouvaient envahissants au point repousser ou gêner les clients de la clinique. Nos sources ajoutent que le président du FPI par ailleurs député de Bongouanou n’aurait pas eu le temps de disposer des résultats de ses examens.

Les mêmes informateurs rappellent que l’homme qui paie pour la désobéissance civile et le CNT, est resté sur son lit d’hôpital dans une chambre dont l’entrée était gardée par des policiers en civil pendant qu’un cargo de policiers était posté dehors. On indique même que les éléments déployés pour surveiller un seul individu détenaient plus de 50 kalachnikovs. Ce qui a créé la panique des usagers de la clinique dans la journée de mardi.

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