Le Président Laurent Gbagbo aurait eu un échange houleux avec deux journalistes français au lendemain de la décision de la CPI en date du 27 mai 2020 de l’autoriser à voyager partout dans le monde dans les pays signataires du statut de Rome, a-t-on appris par ses proches.
L’information barre également la Une du quotidien ivoirien Le Nouveau courrier de ce jour.
Ces journalistes français Christophe Boisbouvier de RFI et Marc Perelman de France24 auraient introduit une demande d’interview à l’ex-Président de la République de Côte d’Ivoire.
La réponse de ce dernier aurait été d’une grande virulence selon ses proches, infligeant à ces derniers un véritable cours de déontologie en relation avec leurs égarements passés à son encontre lors de sa présidence.
« Avant d’accorder une quelconque interview à un média français, vos rédactions doivent commencer par rétablir mon intégrité morale et ma réputation qui ont été entachées pendant près de 20 ans de diabolisation contre les institutions ivoiriennes que j’ai gouvernées. Diffusez pendant quelques jours la décision de justice française qui a condamné le journal le Monde pour avoir accusé mon épouse Simone Gbagbo d’avoir orchestré les escadrons de la mort pendant mon mandat. Rétablissez notre honneur que vous avez trainé dans la boue. Ensuite je jugerai s’il est opportun de vous accorder une interview », aurait répondu le Président Gbagbo à ces deux journalistes.
Pour rappel, le Journal Le Monde avait été condamné par la Cour d’appel en France en 2006 pour diffamation à l’encontre de la première dame Simone GBAGBO accusée d’être à la base des escadrons de la mort . Un gros mensonge colporté pendant des années sous la présidence de Jacques Chirac pour salir le couple présidentiel ivoirien pendant que la rébellion d’ Alassane OUATTARA et de Guillaume Soro massacrait impunément des innocents ivoiriens dans le silence coupable des médias français.
Nous y reviendrons.
Patrice Lecomte