C’est un fait divers qui a agité le Cameroun depuis maintenant plusieurs jours. Un officier du Bataillon d’intervention rapide (BIR) a été arrêté, suite au meurtre de sa petite amie, douanière de profession. L’officier, S.K., marié et père de trois enfants avait une relation amoureuse avec la victime, tout en se gardant de lui avouer sa situation matrimoniale.
De sources proches, la douanière avait un bon statut social et possédait de nombreux biens, dont des propriétés et des entreprises au Cameroun. Au bout de sept ans de relation, la jeune femme a fini par découvrir la vérité, que son amant était un homme marié. Ce dernier, confronté au fait a essayé alors de se justifier en produisant un certificat de divorce qu’il présente à sa copine. Mais celle-ci ne veut plus de la relation et y met un terme.
De retour d’un voyage à Cotonou, au Bénin pour des soins relatifs à des complications qu’elle avait à la jambe, elle est accueillie à l’aéroport par S.K. Sans se douter de ce qui l’attend, elle se laisse embarquer par son ex-amant.
Ce dernier, ayant son plan bien établi en tête, conduit la jeune femme hors de la ville. Il va l’exécuter froidement et ensevelir le corps. « Après cela, il a prétentieusement commencé à appeler des membres de sa famille et des amis pour leur demander où se trouvait sa copine. C’est après cela que nous, les membres de la famille, avons découvert par la suite que C. avait été tuée », raconte un membre de la famille.
Saisie, la police mène l’enquête. Très vite, les soupçons se portent sur l’homme. La police découvrira qu’il a fait main basse sur les véhicules, titres fonciers des maisons et autres biens qui appartenaient à la défunte. Pour se justifier, le sinistre amant donne une version qui ne tient pas la route, selon la police. Soumis à un interrogatoire musclé, il finit par avouer son crime et indique l’endroit où il a tué et enterré sa victime. La jeune femme a été exhumée. L’autopsie a révélé qu’elle avait été étranglée et portait des blessures à la tête.