La France affirme avoir toute liberté de circuler librement dans l’espace aérien malien malgré la fermeture de ses frontières.

L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a signalé à Bamako qu’un avion militaire français avait violé l’espace aérien malien, a annoncé le 12 janvier l’autorité aéronautique du pays.

Afin de pouvoir circuler librement, l' »A400″, un avion militaire français immatriculé au FRBAN, a survolé la route Abidjan-Gao, coupant toutes les communications, provoquant l’ire de Bamako.

Jeudi, l’ambassade de France à Bamako a déclaré qu’elle « ne comprend pas » face aux allégations de violations apparentes de l’espace aérien du pays par le gouvernement malien.

Dans une note datant de ce mercredi et sollicitant des commentaires, le général Laurent Michon, commandant des forces françaises des Balkans, a écrit au chef d’état-major malien que les avions et véhicules français jouissent d’une « pleine liberté de mouvement » dans le cadre des accords existants.

Selon lui, depuis mardi, les installations des forces françaises et des forces spéciales européennes Takuba connaissent des difficultés.

Il écrit que l’accord de 2013 qui établit le statut de la Force Serval (prédécesseur de Barkhane) et son Protocole additionnel « garantissent la pleine liberté de mouvement des aéronefs et véhicules militaires et civils de Barkhane et Takuba sur le territoire et dans l’espace aérien malien »

La junte militaire, qui détient le pouvoir à Bamako depuis le coup d’État d’août 2020, a fermé ses frontières aux Etats de l’organisation des Etats ouest-africains après l’imposition de sanctions concernant l’expansion de la CEDEAO.

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