On en sait plus sur la tragique mort de l’ex adjudant de gendarmerie Sanogo Seydou affecté à la garde rapprochée du ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat.
Face à la presse ce lundi 27 décembre 2021, le procureur de la république Adou Richard a décidé de faire la lumière sur les différentes échauffourées qui se sont succédées lors de l’appel à la désobéissance civile lancé par une coalition de l’opposition. Dans son communiqué, Adou Richard a expliqué les circonstances dans lesquels l’adjudant Sanogo Seydou a malheureusement trouvé la mort à Yamoussoukro.
« Les partisans de différents partis politiques se sont affrontés et par la suite, le conflit a viré au conflit intercommunautaire.
Dans cette atmosphère, deux (02) jeunes ont été tués dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2020 au quartier Dioulabougou, et le cortège de sept (07) véhicules de Monsieur Ousmane Bamba a été incendié, lui et sa sécurité ayant été pris à partie, car soupçonnés de transporter des urnes.
Par ailleurs, le samedi 31 octobre 2020, un convoi de trois véhicules comportant trois chauffeurs et trois personnels de sécurité affectés à la sécurité du Ministre chargé du budget et du Portefeuille de l’État, Monsieur SANOGO Moussa, avait été pris à partie dans le village de Zatta sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro, aux alentours de 16 heures.
Au triste bilan de cette attaque armée, les trois véhicules avaient été incendiés, un agent était grièvement blessé, et l’Adjudant SANOGO Seydou, atteint par balle à la tête, était porté disparu.
L’audition de ces personnes et les informations recueillies de diverses sources, ont permis de découvrir sur indication des personnes interpellées, le vendredi 20 novembre 2020, un corps calciné, sommairement inhumé à quinze (15) mètres de la route principale entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi, à quelques encablures du lieu de l’attaque.
Ledit corps exhumé était dirigé vers les services de l’Institut de la médecine légale d’Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale destinée à identifier formellement le cadavre et à déterminer les circonstances et les causes de son décès.
Le test génétique ADN réalisé confirmait ultérieurement qu’il s’agissait effectivement du corps de l’Adjudant SANOGO SEYDOU. » declara le procureur.
Etions-nous obligés d’en arriver là pour des questions politiques ?