Alors que la crise post-électorale bât son plein, la presse ivoirienne, ce mercredi 11 novembre 2020, souligne que Affi N’guessan, porte-parole de la plateforme de l’opposition est toujours détenu au secret et que 8 mille Ivoiriens ont fuit le pays.
« Malgré sa mise sous mandat de dépôt : Affi toujours détenu au secret », titre Le Temps . Ce quotidien fait savoir que le porte-parole de l’opposition ivoirienne bien que placé sous mandat de dépôt n’a pas été écroué à la Maca « Il a été conduit vers une destination encore inconnue, selon ses avocats. Ce qui est une violation flagrante de la loi et de ses droits », note Le Temps.
« Demande de dialogue par Ouattara après tant de tueries : les probables conditions de Bédié », barre à sa Une Le Nouveau Réveil. « Si M. Ouattara qui a, jusque-là refusé tout dialogue autour des questions électorales peut discuter maintenant avec l’opposition de façon franche et fraternelle, ce n’est pas M. Bédié qui a appelé le Secrétaire général de l’Onu pour s’impliquer dans l’ouverture d’un dialogue franc autour des questions essentielles de la Côte d’Ivoire qui refusera ce dialogue », fait observer le confrère. Mais, selon lui, Konan Bédié pourra aller à ce dialogue , en terrain neutre, sous l’égide de la communauté onusienne, mais surtout avec des préalables bien précis.
Pour sa part, Soir Info rapporte que, selon le Hcr, « plus de 8 mille Ivoiriens, craignant les violences, ont fui le pays. Ce journal indépendant indique que ces milliers de personnes ont quitté le pays dans un contexte de tensions politiques liées à l’élection présidentielle. « Ils étaient un peu plus de 3200 à se rendre au Ghana, au Liberia, au Burkina Faso, en Guinée, au Togo. Le 9 novembre, Unhcr a comptabilisé 7500 autres qui ont fui la Côte d’Ivoire pour se rendre au Liberia », informe ce quotidien.
Achevons notre tour dans les kiosques à journaux sur le drame à Mbatto : « Pour le 3è mandat d’Alassane : carnage à Mbatto ; Des morts et des morts », dénonce Le Quotien d’Abidjan. Qui ajoute que « des machettes aiguisées décapitent des civils aux mains nues ; des personnes brûlées vives et des maisons incendiées ».