Mamadou Traoré, proche de Soro Guillaume Kigbafori s’est inspiré des pages du livre » Abobo la guerre » de la journaliste française Leslie Varenne, pour mettre en évidence les circonstances du décès du sergent major Ibrahim Coulibaly dit IB.
Mettre non seulement en évidence les circonstances du décès du patron du commando invisible d’Abobo durant la crise de 2010, mais aussi tenter de montrer que son leader Soro Guillaume n’est pas le seul a être indexé dans la mort de celui-ci, comme beaucoup le pensent et le font croire: telle est visiblement la mission que s’est assigné Mamadou Traoré dans sa tribune de ce mercredi 24 novembre 2021 sur sa page Facebook officielle.
Pour réussir cette mission, le collaborateur de longue date de l’ancien secrétaire général des forces nouvelles Soro Guillaume Kigbafori, a rendu public le témoignage écrit de la journaliste française Leslie Varenne qui était aux côtés du commando invisible pendant la crise poste électorale.
A s’en tenir aux pages 195 à 199, il ressort que Ibrahim Coulibaly dit IB avait fini par accepter de se désarmer et de désarmer toutes ses troupes. Ses hommes devraient pour la circonstance déposer toutes leurs armes dans un établissement scolaire ( BAD ) dans la commune d’Abobo, sous le contrôle de l’ONUCI prévenue de cette opération.
Contre toute attente, ceux-ci sont informés de ce que leurs » frères d’armes », les comzones sont partis du golf d’où ils lançaient les mises en gardes, pour les attaquer. Furieux et surpris, selon la journaliste Leslie Varenne, le sergent major Ibrahim Coulibaly dit IB va contacter Dominique Ouattara qu’il appelle affectueusement » maman » afin de lui faire part de ce qui se trame . << » Maman », tu entends le bruit des armes ? Ton mari et Soro envoient leurs hommes pour nous tuer. » >> avait-il dit, surpris du silence au bout du téléphone.
Au même moment, IB et ses hommes constatent que toutes leurs armes lourdes sont hors services parce que enrayées. Sacré coup du sort.
Dans ce qu’on va appeler la fin de la première partie des circonstances du décès de IB, la journaliste révèle que » depuis la veille, les hélicoptères de l’Onuci survolaient leur zone à très basse altitude avant d’être rejoints le lendemain par les hélicoptères de la Force Licorne ».
Les tentatives de IB et sa garde rapprochée pour joindre leurs compagnons aux avant-postes, ceux chargés de sécuriser toutes les routes qui mènent au PK 18 sont restées sans suite. Personne ne répondait alors que les tirs se rapprochaient.
Le proche de l’ancien secrétaire général des forces nouvelles est formel: << la traque contre IB et ses hommes étaient conjointement menée par les FRCI, l’Onuci et la force Licorne >>, laissant aussi entendre que << ce n’est pas Soro Guillaume seul que IB a accusé de vouloir les tuer, lui et ses hommes.>>
Bema Aboubacar…