La soirée des populations de Zébra, village situé à une dizaine de kilomètres de Daloa, sur l’axe Daloa-Zaïbo, a été très agitée, le jeudi 18 février 2021. Aux environs de 19 heures, des ‘’coupeurs de route’’ surpris dans leur sale besogne par des éléments de la police ont dû vendre chèrement leur peau.
Les populations de Zebra, village à une dizaine de kilomètres de Daloa, sur l’axe Daloa-Zaïbo, ont cru avoir affaire à une rébellion armée, dans la soirée du jeudi 18 février 2021. Pendant plus d’une heure, les crépitements des armes les ont fait fuir dans la brousse. En réalité, il s’agissait des échanges de tirs entre des ‘’coupeurs de route’’, des hommes puissamment armés, et des éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI), une section de la police nationale.
A en croire Soir Info, cette bande armée qui sème la terreur dans la région du Haut Sassandra, avait pris son quartier général sur l’axe cité plus haut. Munis de leurs armes, les bandits ont maitrisé, au moins 5 véhicules et dépouillé leurs occupants. Un peu plus tard, l’information parvient au commissaire Dosso, patron du Gmi basé à Daloa.
Très rapidement, il organise ses hommes qui se déportent promptement sur les lieux. Ils surprennent les malfrats en pleine besogne. A peine ont-ils lancé la sommation qu’ils sont accueillis par des tirs des coupeurs de route. La riposte des hommes du commissaire Dosso ne se fait pas attendre.
Mais alors que les flics s’attendaient à une partie gagnée d’avance, ils seront face à une farouche résistance des malfrats. D’ailleurs, ils sont surpris par la puissance de feu de leurs adversaires. Les crépitements des armes durent au moins une heure de temps. Apeurées, les populations de Zebra, village situé non loin du théâtre des opérations, se cherchent dans la brousse dans cette nuit noire.
Finalement, les éléments de police plus outillés parviennent à prendre le dessus en faisant fuir la bande armée. Au lendemain de ces affrontements, le commissaire Dosso a fait le point, lors du rassemblement de ses troupes.
Il était d’autant plus heureux que ses éléments envoyés en mission étaient sains et saufs, au contraire du camp ennemi qui a enregistré au moins un blessé, eu égard aux traces de sang retrouvées dans la brousse. « Il n’y a aucune victime dans nos rangs. Mais du côté des bandits, j’ai la certitude qu’il y a au moins un blessé enregistré. Vu les importantes traces de sang sur le périmètre des affrontements », a-t-il assuré, avant d’annoncer un ratissage dans la zone.