Martial Ahipeau, président de l’Union nationale des anciens de la FESCI( UNAFESCI) demande la clémence du président ivoirien pour le retour de Guillaume Soro. « L‘unafesci en appelle à la compassion du Président de la République en rapport avec le dossier de notre camarade Guillaume SORO.
C’est notre rôle en tant qu’ainés de demander pardon au Président pour qu’ils permettent le retour de notre camarade SORO Guillaume », a-t-il plaidé lundi 19 juillet au cours d’une visite de L’UNAFESCI à Kouadio Konan Bertin dit KKB, ministre de la Reconcoliation et de la cohésion sociale.
Martial Ahipeau a été le tout premier Secrteaire général de la Federation estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(FESCI). Une organisation qu’a dirigé également Guillaume Soro.
L’ancien premier ministre et ancien président du parlement ivoirien a été condamné le 23 juin à la prison à perpétuité par le tribunal criminel d’Abidjan. Guillaume Soro et 19 de ses proches étaient accusés de »complot », « tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat » ainsi que de « diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations ».
Les faits remontent à 2019 à l’occasion du retour manqué du président de GPS à Abidjan. Certains des accusés ont été condamnés à 17 mois d’emprisonnement et ont donc été libérés. Kamagaté Souleymane dit Soul To Soul et des militaires de la garde rapprochée de Guillaume Soro ont été condamnés à 20 ans de prison ferme.
Le bureau de l’UNAFESCI avec le ministre Kouadio Konan Bertin( au centre)le lundi 19 juillet 2021
Au cours de la rencontre avec le ministre KKB, l’UNAFESCI a dit merci au Chef de l’Etat pour le feu vert donné au processus d’acquisition du passeport de Charles Blé Goudé, un autre ancien secrétaire général de la FESCI acquitté par la CPI mais toujours à La Haye dans l’attente des papiers pour son retour en Côte d’Ivoire.
Laurent Gbagbo lui aussi acquitté est rentré le 17 juin. L’UNAFESCI salue ce retour mais s’inquiète encore « d’une dynamique de belligérance qui se met en place » et qui selon Martial Ahipeau ne met pas le pays à l’abri d’un autre désastre. Raison pour laquelle la structure en appelle à un dialogue et engage le combat de la mobilisation citoyenne pour la réconciliation nationale.