Estimant que le conflit en cours en Ukraine pouvait déboucher sur «la troisième guerre mondiale», Donald Trump a raillé la stratégie de son successeur sur le dossier. «Nous n’avons personne pour parler [à Poutine]», a-t-il notamment déclaré. Lors d’un meeting devant ses partisans, l’ancien président des Etats-Unis Donald Trump s’est exprimé le 12 mars sur l’offensive militaire russe en cours en Ukraine. Nous n’avons personne pour parler [à Poutine].

Vous aviez quelqu’un pour lui parler avec moi Durant son discours, il a notamment affirmé qu’il existait un moyen pour Joseph Biden de mettre un terme au conflit qui, selon lui, pourrait déboucher sur «la troisième guerre mondiale». «Si vous pensez que Poutine va s’arrêter, ça va [en fait] s’empirer et […] nous n’avons personne pour lui parler.

Vous aviez quelqu’un pour lui parler avec moi, personne n’a jamais été plus dur que moi avec la Russie, c’est moi qui ai arrêté le pipeline», a poursuivi l’ancien locataire de la Maison Blanche, faisant ici référence aux multiples sanctions américaines prises par son administration contre le projet gazier russo-allemand Nord Stream 2. «Et je suis celui qu’il n’a jamais attaqué», a encore tonné Donald Trump.

Afin de «négocier la paix», le 45e président des Etats-Unis a en outre considéré que l’administration américaine devait franchir un cap afin d’«éliminer définitivement toute dépendance [occidentale] à l’énergie russe». Il a alors souligné qu’à ses yeux, pour être crédibles, les Etats-Unis devaient dans un premier temps en finir avec «la ridicule guerre que Joseph Biden men[ait] contre l’énergie américaine».

«Nous pouvons être énergétiquement indépendants, c’est très simple, il suffit de permettre à nos travailleurs [du secteur] de forer, pomper, produire, exploiter et raffiner comme jamais auparavant», a-t-il déclaré. Le 22 février dernier, soit l’avant veille de l’annonce par Vladimir Poutine d’une opération militaire spéciale russe en Ukraine, Donald Trump avait donné son point de vue sur la stratégie du président russe sur le dossier ukrainien.

L’ancien président américain avait entre autres estimé que la crise ukrainienne ne se serait jamais produit sous son administration, et que son successeur Joseph Biden avait annoncé des sanctions «insignifiantes comparées à la prise d’un pays et de terres stratégiquement situées».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *